On en parle dans la presse...
Un petit article d'Emilie Michel, que nous remercions chaleureusement, paru dans le Ouest France du 14 mars dernier, au sujet de Quelque part dans la Taïga...
Un petit article d'Emilie Michel, que nous remercions chaleureusement, paru dans le Ouest France du 14 mars dernier, au sujet de Quelque part dans la Taïga...
JANVIER
En janvier, on se pose, se repose, on prend le temps de respirer, de penser à de nouveaux projets tout en essayant de faire vivre les créations de 2020 et de 2021...
FEVRIER
En février, on termine un projet BABIL -création à destination des tout petits- en partenariat avec le CSC de la Pierre Heuzé et sa Bambinerie. (Projet financé par la D.R.A.C. de Normandie, la Mairie de Caen, la C.A.F. du Calvados)
MARS
En mars, on part travailler sur une reprise de Quelque part dans la Taïga aux ateliers Art plume de Saint Lô. Voir présentation du spectacle en cliquant sur le lien suivant: Quelque part dans la Taïga - Les Radicelles Infimes (les-radicelles-infimes.com)
On travaille également sur une reprise de Petite pousse d'intérieur pour aller jouer au Théâtre des Poissons à Frocourt (60) dans le cadre du Festival des Petits poissons dans l'O. Voir présentation du spectacle en cliquant sur le lien suivant : Petite pousse d'intérieur - Les Radicelles Infimes (les-radicelles-infimes.com)
Et puis à la Maison des Jeunes et de la Culture de la Guérinière à Caen, on se lance dans un 1er laboratoire pour une création collective intitulée Pulsations nomades, avec les artistes musiciens d'Art'Syndicate, intitulée Pulsations nomades. Youpi !
A bientôt...
Atelier de recherches autour du textile et de l'oralité :
Ce travail a commencé en novembre 2021 aux Ateliers Intermédiaires, Rue Dumont d'Urville à Caen, dans l'atelier situé tout au fond du couloir à gauche...
Pour le moment, il consiste à réaliser une sorte de patchwork sans queue ni tête. Un patchwork zinzin. Un patchwork qui ne ressemble à rien. Mais un patchwork qui contient des dizaines d'histoires !
Parce que chaque morceau de tissu appartenait à un vêtement. Parce que les formes, les couleurs de certaines pièces de tissu font penser à quelque chose... Parce que les coutures, quand on les suit du doigt comme on suit le tracé des routes sur une carte, nous font voyager...
L'idée serait de relier ces histoires (de tissus) entre elles. Des histoires qu'on trimbale depuis longtemps et qui nous tiennent profondément à coeur.
Alors peut-être que prochainement, vous vous laisserez conter les histoires de ce patchwork sans queue ni tête ?!
Suite au prochain épisode !
Pour commencer cette nouvelle année, voici un proverbe aborigène :
"Nous sommes tous des visiteurs de ce temps, de ce lieu. Nous ne faisons que les traverser. Notre but ici est d'observer, d'apprendre, de grandir, d'aimer... Après quoi nous rentrons à la maison."
Et dans cette idée "d'observer, d'apprendre, de grandir et d'aimer", je pense aussi à nos enfants et à leur éducation. Puissions encore et toujours rêver avec eux d'une école idéale. J'ai lu récemment un petit texte très humble et très beau sur l'école telle qu'on pourrait en rêver pour nos petits. Je vous le partage :
Quitte à rêver éveillé
de Lucie Olivier paru dans le N°104 du Magazine Bibouille en Sept.21
Les mains dans la terre qu'il pleuve ou qu'il vente pour regarder pousser les oignons, construire des abris pour oiseaux et apprendre à reconnaître les gobe-mouches gris ou les mésanges charbonnières, écouter les conversations des grenouilles, faire un herbier, apprendre à recoudre les trous dans les vêtements, cuisiner ce qu'on va manger à midi, et puis...
Apprendre à écouter l'autre, à construire des arguments, à analyser des opinions, apprendre l'attention sans le jugement, le respect de soi et de l'autre, déconstruire le mérite, reconnaître les compétences et les fragilités de chacun et faire en sorte que tout le monde ait sa place...
Et puis encore, danser ensemble, que l'art plastique, la musique et l'expression corporelle soient au centre des apprentissages, écrire des poèmes et des chansons, monter des petites scènes de théâtre, fabriquer des marionnettes, inventer des formes hybrides et croiser les disciplines, dessiner avec les craies partout sauf sur le tableau noir...
Et puis aussi, apprendre à s'occuper des animaux, apprendre les gestes des premiers secours, apprendre son corps et comment il fonctionne, apprendre que la fragilité est belle et que tous les corps sont beaux et respectables, apprendre le consentement : le sien et celui de l'autre. Apprendre et donner le choix, apprendre à accepter le refus...
Apprendre que l'artisan et le médecin sont égaux, qu'on a le droit de ne pas savoir, que toute comparaison est absurde, que le langage est une force et une arme...
Faites de beaux rêves sans oublier d'en faire une réalité !
C. Flamant